On peut prendre l’initiative d’associer l’idée d’arts appliqués avec la notion de design.
L’art appliqué s’emploi à faire rentrer l’art dans les programmes techniques et concrètement, faire en sorte que l’art soit associé au processus de fabrication: du dessin à la réalisation finale.
Ceci ne veut pas dire qu’il s’agisse d’enjoliver juste esthétiquement l’objet manufacturé, mais bien au-delà de poser, d’interroger et de répondre aux questions du moment portant sur la société, l’époque ou encore le contexte économique dans lesquels le produit est incéré.
On peut illustrer ce propos en prenant l’exemple des années 50-60-70 où la profusion de pétrole faisait des objets tout en plastiques, marché du jetable…Aujourd’hui, la prise de conscience que les ressources sont limitées induisent un design qui utilise des matériaux plus naturels, des projets plus durable…
Dans un contexte plus utilitaire, l’art appliqué et/ ou le design questionne donc l’objet sur les choix des matériaux (économie, écologie…), sur l’ergonomie…
Autre gage important : la démarche d’un projet de design cherche toujours à viser l’utilité, la justification des formes en rapport avec les fonctions.
D’un autre point de vue, une démarche d’art appliqué à un produit répond dans un premier temps à une commande puis à l’établissement d’un cahier des charges. C’est ce qui différencie les arts appliqués de l’art qui conçoit l’œuvre de sa propre initiative.
Dans un second temps, le projet industriel à pour dessein d’être réalisé en série alors que l’œuvre d’artiste restera dans une très grande majorité en un seul exemplaire.